Balade sur le sentier des Gorges de Franchard

24 octobre 2017

 

Parfois, il fait bon quitter Paris pour prendre un bol d’air frais. Nul besoin d’aller très loin, à quelques kilomètres de la capitale, la nature vous accueille à bras ouverts. Pour cette escapade, nous sommes parties en Seine-et-Marne à l’Ermitage de Franchard. On se retrouve au coeur de la forêt de Fontainebleau, tout près de la ville de Barbizon, ancien spot très prisé des impressionnistes.

En ce début d’automne, les paysages sont sublimes. Les feuilles se parent d’une jolie couleur rouge orangée tandis que les premiers champignons pointent leur nez hors du sol encore humide à cause la rosée matinale…

 


 

Très fréquenté toute l’année par les locaux, le sentier des Gorges de Franchard reste tout de même assez méconnu des parisiens. Départ à 10h, on quitte la capitale par l’A6 en direction de Lyon. Arrivée 1h30 plus tard, en empruntant la sortie de Fontainebleau. Pour ceux qui ne sont pas véhiculés, sachez que le RER D vous emmène jusqu’à Melun et un transilien au départ de Gare de Lyon vous conduit jusqu’à la forêt de Fontainebleau (4 trains par jour le week-end).

En arrivant à l’Ermitage de Franchard, nous avons découvert au sol une très large plaque commémorative indiquant la liste des états membres de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). C’est à Fontainebleau, le 5 octobre 1948, que cette organisation a vu le jour. Elle rassemble aujourd’hui 138 pays qui s’attachent à la préservation de la biodiversité et à la gestion durable et équitable des ressources naturelles pour le bien-être humain. On ne peut pas rêver mieux comme point de départ !

 


 




 

Plusieurs sentiers s’offrent à vous, plus ou moins longs et difficiles selon votre condition physique. Nous avons choisi de prendre le sentier Denecourt n°7 et le GR11, appelé « Promenade des Gorges de Franchard ». Pendant près de 8 km, on progresse sur des sentiers de terre, des chemins sablonneux et une dorsale rocheuse atypique et très agréable. Nous sommes passées par des points d’intérêts aux noms atypiques comme la Roche qui pleure, la Cuisinière, l’Antre des druides ou encore le Sphinx des druides.

 



 

Après quelques dénivelés, de très beaux points de vue, un pique-nique et 3-4h de balade au vert, on repart vers Paris détendues et en en ayant pris plein les yeux. Paraît-il que le matin, très tôt, on peut même croiser des animaux sauvages !

 
 

S’y rendre d’après l’Office national des forêts